ObjectifLes réseaux sociaux (#SoMe) ont révolutionné la médecine moderne. Notre but était de décrire l’intérêt potentiel de Twitter dans le champ de l’urologie.Matériel et méthodesUne revue systématique de la littérature a été réalisée en utilisant le moteur de recherche PubMed sans restriction de période avec les mots clés suivants (MeSH) :social media ; Web 2.0 ; Twitter ; Internet ; network ; urology ; journal club ; education.RésultatsIl existait 3 catégories d’utilisation pour Twitter en urologie : dissémination de l’information scientifique, interaction scientifique en congrès et enseignement et échanges médicaux internationaux. La diffusion de la médecine fondée sur les preuves par le biais des traditionnels journaux scientifiques a vécu. Les grands journaux scientifiques d’urologie et les sociétés savantes sont désormais toutes sur Twitter et sont devenues virtuelles et utilisent de nouveaux indices de bibliométrie. Les #SoMe et Twitter permettent une meilleure interactivité des sessions scientifiques. L’utilisation exponentielle de Twitter est dans l’intérêt des orateurs, des participants et des sociétés savantes. Enfin l’enseignement universitaire et la formation médicale continue passent aussi par les #SoMe. Twitter est devenu une plateforme virtuelle vivante de discussion internationale pour les cas de cancer complexe (RCP dématérialisée). Twitter est aussi le lieu de discussions scientifiques intenses au cours de séances de bibliographie virtuelles mensuelles, sans limite d’espace ni de temps.ConclusionLes médecins doivent s’approprier les règles de bonne utilisation des #SoMe pour ne pas rompre le serment d’Hippocrate. Les #SoMe et Twitter sont en train d’entraîner une révolution dans la diffusion de l’information scientifique et de l’enseignement universitaire. Les urologues internationaux sont à la pointe de cette évolution et la France doit également s’y engager.