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Grossesse extra-utérine dans la clinique de gynécologie-obstétrique Ignace-Deen du CHU de ConakryAspects épidémiologique,sociodémographique, thérapeutique et pronostique

Auteurs : Baldé IS1, Diallo FB1, Conté I2, Diallo MH1, Sylla I2, Diallo BS1, Diallo TS1, Sy T2
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique Donka, CHU de Conakry, Guinée.2Service de gynécologie-obstétrique Ignace-Deen, CHU de Conakry, Guinée.
Date 2014 Septembre 30, Vol 24, Num 3, pp 297-300Revue : Médecine et santé tropicalesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1684/mst.2014.0366
Articles originaux
Résumé

Objectifs: calculer la fréquence de la grossesse extra-utérine (GEU) dans le service, définir ses aspects épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et pronostique et dégager une attitude thérapeutique dans notre contexte de travail. Méthodologie: dans une étude prospective, les auteurs ont colligé tous les cas de GEU reçus du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2012 à la clinique de gynécologie-obstétrique Ignace-Deen du CHU de Conakry. Résultats: la fréquence de la GEU observée durant cette étude était de 1,30 % des accouchements. L'incidence la plus élevée était retrouvée dans la tranche d'âge comprise entre 30 et 34 ans (31,5 % des 111 GEU), chez les primigestes (40,5 %), les nullipares (35,1 %), les femmes mariées (72,1 %), les femmes non scolarisées (43,2 %) et celles ayant des antécédents d'infection sexuellement transmissible (IST) (57,6 %). La triade aménorrhée secondaire, douleur abdominopelvienne et métrorragie était le motif d'admission dans 56,5 % des cas. L'échographie n'a pas été une pratique courante chez nos patientes. Presque toutes nos patientes ont été opérées en urgence (80,2 %). Plus de la moitié des GEU étaient de siège ampullaire (73,0 %) ; nous avons noté trois cas de grossesse abdominale et deux de grossesse ovarienne. Dans tous les cas, la prise en charge a été chirurgicale et le geste le plus fréquemment pratiqué était la salpingectomie. Les suites opératoires ont été émaillées de complications dans 35,1 % des cas, complications dominées par l'anémie (27,9 % des cas), laquelle a nécessité une transfusion sanguine dans 11,7 % des cas - avant, pendant ou après l'intervention. Le taux de décès maternel a été de 1,8 %. Conclusion: la GEU reste une préoccupation majeure au CHU de Conakry. La réduction de sa fréquence doit passer par la sensibilisation de la population contre les IST et les avortements clandestins. Sa prise en charge doit être rapide et adéquate.

Mot-clés auteurs
Aspect social; Clinique; Démographie; Epidémiologie; Gestation ectopique; Gynécologie; Hôpital; Obstétrique; Pronostic; Santé publique; Service public; Traitement; Université;
 Source : John Libbey Eurotext
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Baldé I S, Diallo F B, Conté I, Diallo M H, Sylla I, Diallo B S, Diallo T S, Sy T. Grossesse extra-utérine dans la clinique de gynécologie-obstétrique Ignace-Deen du CHU de ConakryAspects épidémiologique,sociodémographique, thérapeutique et pronostique. Med Sante Trop. 2014 Sep 30;24(3):297-300.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/06/2018.


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