ButLa découverte d’une hyperéchogénicité intestinale fœtale (HEI) entraîne souvent la réalisation d’un bilan étiologique invasif. Notre objectif est d’étudier les étiologies et le pronostic des HEI selon les constatations échographiques anténatales afin d’évaluer la pertinence de ce bilan.Matériels et méthodesÉtude rétrospective monocentrique, menée de 2008 à 2012, incluant toutes les patientes adressées pour une suspicion d’HEI. Nous avons analysé les résultats des données anténatales et néonatales selon 4 groupes définis en échographie : HEI isolée, associée à des signes digestifs, des signes vasculaires ou d’autres signes échographiques.RésultatsCent quarante-neuf patientes ont été suivies pour une HEI : 69 HEI isolées, 24 associées à des signes digestifs, 16 à des signes vasculaires, 40 à d’autres signes. Les issues étaient différentes entre ces groupes avec respectivement 92,8, 41,7, 0 et 45,0 % d’enfants sains. En cas d’HEI isolée, nous avons noté 2,9 % de mucoviscidose, 2,9 % d’infection congénitale et aucune dyschromosomie.ConclusionL’HEI isolée semble avoir un meilleur pronostic que les formes associées. Toutefois, un bilan pour éliminer une mucoviscidose ou une infection congénitale doit être proposé et pourrait être initialement non invasif, si l’absence de dyschromosomie était vérifiée sur une plus grande série.