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Fécondation in vitro au cours du lupus érythémateux systémique ou du syndrome des antiphospholipides : mise au point.

Auteurs : Orquevaux P1, Masseau A2, Le Guern V3, Gayet V4, Vauthier D5, Boutin D6, Wechsler B6, Morel N3, Guettrot-Imbert G7, Pennaforte JL8, Piette JC9, Costedoat-Chalumeau N
Affiliations : 1Service de médecine interne, centre de compétence maladies auto-immunes et systémiques rares, hôpital Robert-Debré, CHU de Reims, avenue du Général-Koenig, 51092 Reims cedex, France2Service de médecine interne, centre de compétence maladies auto-immunes et systémiques rares, Hôtel Dieu, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44000 Nantes, France3Service de médecine interne, centre de référence maladies auto-immunes et systémiques rares, pôle médecine, université René-Descartes, hôpital Cochin, AP–HP, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75679 Paris cedex 14, France
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Date 2015 Mars 9, Vol 36, Num 3, pp 154-8Revue : La Revue de médecine interneType de publication : revue de la littérature; article de périodique; DOI : 10.1016/j.revmed.2014.08.004
Mise au point
Résumé

L’infertilité n’est pas majorée au cours du lupus érythémateux systémique ou du syndrome des antiphospholipides, mais, de la même façon que dans la population générale, les patientes peuvent nécessiter une fécondation in vitro pour concevoir. Ceci expose potentiellement les femmes à un risque de poussée de lupus, de thrombose et de syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Le but ici est de réaliser une mise au point sur la fécondation in vitro au cours du lupus systémique ou du syndrome des antiphospholipides et d’en évaluer les risques. Les données de la littérature sont relativement pauvres et sont composées de 3 séries. La première série met en évidence parmi 17 patientes et 63 cycles d’induction d’ovulation/fécondation in vitro, 25 % de poussées lupiques, l’absence de thrombose et 3 % de syndrome d’hyperstimulation ovarienne. La deuxième rapporte parmi 10 patientes et 40 cycles de fécondation in vitro, 31 % de poussées de lupus, l’absence de thrombose ou de syndrome d’hyperstimulation ovarienne. Enfin, la troisième rapporte, parmi 34 patientes et 83 procédures de fécondation in vitro, 8 % de poussées, 5 % de thromboses et l’absence de syndrome d’hyperstimulation ovarienne. De façon intéressante dans cette dernière étude, une partie des complications était attribuée à une non-adhésion des patientes. Ces chiffres relativement rassurants ne doivent pas faire oublier que ces fécondations in vitro doivent être programmées et encadrées au même titre que les grossesses survenant chez ces patientes.

Mot-clés auteurs
Lupus érythémateux systémique; Syndrome des antiphospholipides; Infertilité; Fécondation in vitro; Procréation médicalement assistée;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Orquevaux P, Masseau A, Le Guern V, Gayet V, Vauthier D, Boutin D, Wechsler B, Morel N, Guettrot-Imbert G, Pennaforte J-L, Piette J-C, Costedoat-Chalumeau N. Fécondation in vitro au cours du lupus érythémateux systémique ou du syndrome des antiphospholipides : mise au point. Rev Med Interne. 2015 Mar 9;36(3):154-8.
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Dernière date de mise à jour : 14/02/2016.


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