L’évaluation de la qualité de vie est devenue incontournable en cancérologie gynécologique. Des recommandations récentes ont été publiées pour améliorer le recueil, l’analyse et la publication de ces données de qualité de vie ce qui permettra de rendre ces résultats plus fiables, reproductibles et de les intégrer dans la décision thérapeutique finale. Cette année, à l’ASCO, dans le cancer du sein, l’avantage de la technique du ganglion sentinelle par rapport au curage sur la qualité de la vie a bien été démontré. De nouvelles données sur les fonctions cognitives des patientes traitées pour un cancer du sein montrent l’importance de l’évaluation de ces troubles notamment chez les patientes âgées qui sont une population à risque. Les stratégies médicales incluant des thérapies ciblées permettent d’améliorer la survie sans détériorer la qualité de vie, avec une amélioration également des symptômes digestifs en cas d’association de la chimiothérapie au bévacizumab chez les patientes avec un cancer de l’ovaire en situation de récidive précoce. De même, l’ajout d’un inhibiteur de la voie M-Tor (évérolimus) à une hormonothérapie n’induit pas de dégradation de la qualité de la vie chez les femmes avec un cancer du sein métastatique.