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J-06: Alternatives à l’ertapénème dans les infections urinaires : c’est possible !

Auteurs : Schiettecatte S1, Weyrich P1, Perraudin M1, Dubus M-H1, Luyssaert B1
Affiliations : 1CH de Seclin, Seclin, France
Date 2014 Juin, Vol 44, Num 6 Suppl, Supplement, pp 55-55Revue : Médecine et maladies infectieusesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/S0399-077X(14)70203-3
J – Infections génito-urinaires
Résumé

Introduction – objectifsL’émergence de bactéries productrices de carbapénèmases a conduit à un changement dans le paradigme de prise en charge des infections à germe sécrétant des β-lactamases à spectre étendu (BLSE). La recherche d’alternatives aux carbapénèmes apparaît indispensable. Parallèlement, une augmentation des consommations d’ertapénème dans notre établissement a été objectivée, essentiellement dans des indications urinaires. Notre objectif a été de déterminer la faisabilité de l’utilisation d’alternatives à l’ertapénème au sein de notre CH.Matériels et méthodesUne analyse rétrospective de tous les dossiers et antibiogrammes des patients traités par ertapénème en 2012 et 2013 a été menée (respectivement 28 et 34 cas).RésultatsLes infections urinaires représentent 60 % des indications (37/62). Nous avons retrouvé 26 cas d’infections urinaires à BLSE dont 8 prostatites et 18 pyélonéphrites, 24 dossiers étaient analysables. L’interprétation a posteriori des antibiogrammes selon les règles du CA-SFM 2013 révèle que 16 germes (67 %) étaient sensibles à la pipéracilline-tazobactam, 21 (88 %) à la cefoxitine, 15 (63 %) aux 2. Une seule souche était sensible au céfépime, aucune aux autres céphalosporines.ConclusionD’après nos résultats, une alternative à l’ertapénème pourrait théoriquement être proposée dans la majorité des infections urinaires à BLSE, en tenant compte du contexte clinique. Toutefois, l’utilisation de la cefoxitine nécessite une détermination précise de la CMI de la souche ce qui n’était pas pratiqué dans notre CH. Un e-test est donc désormais réalisé en routine sur ces souches. L’utilisation de la cefoxitine est envisagée en cas de CMI ≤2 après avis infectiologique. L’association pipéracilline-tazobactam est utilisée dès que possible. Ce travail a permis une évolution de la prise en charge des infections urinaires à BLSE dans notre CH. De plus, le recueil exhaustif des patients mené par l’infectiologue permettra d’évaluer l’efficacité clinique de ces mesures.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Schiettecatte S, Weyrich P, Perraudin M, Dubus M-H, Luyssaert B. J-06: Alternatives à l’ertapénème dans les infections urinaires : c’est possible !. Médecine et maladies infectieuses. 2014 Juin;44(6 Suppl):55-55.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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