Introduction – objectifsLes R en infectiologie, nombreuses, actualisées et de qualité, sont parfois complexes, et se heurtent alors à des difficultés d’appropriation,a fortioripour des praticiens dont l’infectiologie n’est pas l’exercice principal. L’objectif était de développer un outil d’aide à l’application de R thérapeutiques, à travers l’exemple des M.Matériels et méthodesLa commission des anti-infectieux d’un CHU structurait la prise en charge des M. dans un logigramme informatisé organisé en étapes successives et intégrait à chacune des étapes les R nationales.RésultatsLe logigramme reprenait selon un ordre chronologique les R de prise en charge initiale des M : 1/signes de gravité, contre-indications à la PL, indications de l’imagerie, 2/interprétation de la PL, calcul en ligne d’un score diagnostique, 3/modalités thérapeutiques… rendant les R accessibles à des praticiens qui n’en n’auraient pas une parfaite connaissance. Des R complémentaires étaient émises : 1/mention des traitements qui contre-indiquent la PL sans hémostase (H) préalable, 2/des seuils d’H autorisant la PL étaient définis, 3/le score diagnostique était positionné après le résultat de l’examen direct du LCR, 4/un poids corrigé était calculable en ligne, pour adapter la dose d’ATB (ex : 27 g/j vs 36 pour un sujet d’1,8 m et 120 kg traité par 300 mg/kg d’amoxicilline), 5/des posologies adaptées à la fonction rénale étaient proposées après H24, 6/des liens vers les R nationales et l’INVS étaient intégrés. L’outil était disponible sur intranet et internet, consulté dans l’établissement en moyenne 21 fois par mois en 6 mois, dans 40 % des cas hors du temps de présence d’un infectiologue. L’actualisation était aisée.ConclusionL’intérêt d’outils informatiques de mise à disposition des R en infectiologie, démontré ici pour les M, pourrait dorénavant être envisagé chaque fois que possible, dès l’élaboration des R.