IntroductionLes synovites à piquants apparaissent en réaction à une blessure par piquant d’origine animale ou végétale. Nous en rapportons deux observations.ObservationsLa première observation est celle d’une femme, âgée de 41 ans, qui consultait pour une arthrite du genou droit consécutive à une blessure par unneedle fish. Le bilan immunologique et bactériologique était négatif. Les radiographies et l’IRM montraient la persistance de corps étrangers dans les parties molles. Après leur excision sous arthroscopie, le genou restait asymptomatique. La seconde observation concerne un homme, âgé de 58 ans, aux antécédents familiaux de spondylarthrite, qui était hospitalisé pour une monoarthrite du poignet gauche consécutive à une piqûre par feuille de palmier, traitée sans succès par des antibiothérapies probabilistes et des anti-inflammatoires. Le bilan immunologique et la culture des prélèvements synoviaux étaient négatifs. L’échographie montrait une synovite érosive. L’arthroscopie permettait l’exérèse d’une lésion de consistance molle de l’interligne scapholunaire. L’évolution était favorable.ConclusionLe diagnostic des arthrites à piquants repose sur la mise en évidence du piquant, et leur traitement sur son exérèse. Leur évolution torpide fait craindre une infection à germes lents, notammentPantoea agglomerans.