La néphropathie diabétique (ND) est une cause majeure de maladie rénale chronique dans le monde. Le traitement de référence nécessite l’équilibre glycémique, la normalisation de la pression artérielle et de la protéinurie en utilisant les agents hypoglycémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) de l’angiotensine ou des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine II. Depuis 2000, de nouvelles stratégies thérapeutiques ont commencé à émerger, ciblant l’activité biochimique des molécules de glucose sur le tissu rénal. Diverses substances ont été étudiées avec différents degrés de succès, allant de la vitamine B au lait de chameau. Le silymarin réduit l’excrétion urinaire d’albumine, letumor necrosis factor(TNF)-α et le malondialdéhyde chez les patients présentant une néphropathie diabétique, et peut être considéré comme une nouvelle molécule additive de l’arsenal anti-néphropathie diabétique. Bien que certains résultats semblent prometteurs, des études à plus grande échelle sont nécessaires afin de déterminer l’utilité des molécules actuellement en développement dans le traitement de la ND.