IntroductionL’évolution croissante de la prévalence de la bronchopneumopathie chronique obstructive, la forte prévalence de l’asthme, la baisse attendue du nombre de pneumologues et le développement de spiromètres accessibles aux soins primaires pourraient inciter les médecins généralistes français à réaliser des spirométries.ObjectifÉvaluer les connaissances théoriques et pratiques, des internes de médecine générale français en fin de troisième cycle, dans le domaine de la spirométrie.MéthodeLes internes remplissaient un questionnaire puis étaient classés en 4 groupes : connaissances théoriques et pratiques satisfaisantes (groupe 1) ; connaissances théoriques satisfaisantes (groupe 2) ; connaissances pratiques satisfaisantes (groupe 3) ; connaissances théoriques et pratiques non satisfaisantes (groupe 4).RésultatsMille deux cent soixante et un internes (29 facultés) ont été inclus entre février et avril 2012. Parmi les internes, 4,3 % (54) étaient situés dans le groupe 1, 35,2 % (444) dans le groupe 2, 5,4 % (68) dans le groupe 3 et 63,7 % (803) dans le groupe 4. Durant leur formation, les internes du groupe 1 ont significativement réalisé plus de stages dans un service de pneumologie (p < 0,0001, OR : 3,93, IC95 % : 2,2–7,07).ConclusionParce qu’ils ont reçu une formation théorique et pratique, 5 % des internes de médecine générale se jugent aptes à la réalisation de spirométries. Une formation dédiée est nécessaire.