Points essentielsLa SLA est une pathologie d’origine très probablement multifactorielle.Parmi les facteurs favorisant, ceux environnementaux sont étudiés de longue date et ont fait l’objet ces dernières années d’un regain d’intérêt à travers l’hypothèse de la BMAA.La cyanotoxine BMAAest contenue dans l’alimentation des malades porteurs de la forme de Guam de SLA/parkinsonisme/démence, et des taux élevés sont retrouvés dans le cerveau des patients.La BMMA est potentiellement ubiquitaire et a été retrouvée dans l’alimentation de personnes décédées de SLA, en Europe et aux États-Unis.Elle peut être intégrée dans les protéines durant la traduction des ARMm, en lieu de place de la sérine, altérant la structure protéique qui à son tour peut engendrer une mort cellulaire.Les métaux lourds tels que le plomb ou le mercurealtèrent le fonctionnement neuronal et des travaux ont suggéré un risque accru de SLA dans des conditions d’exposition à ces métaux.Un risque accru de développer une SLA a été suggéré chez les personnes exposées aux pesticides. Le mécanisme passe possiblement par des protéines, les paraoxonases, dont le rôle est de détoxifier l’organisme, tout particulièrement des organophosphates.À ce jour, aucune donnée scientifiquement valide ne permet de parler de risque accru de SLA lors d’une exposition à deschamps électromagnétiques, car nous manquons de suivi de cohortes longitudinales.