Affiliations : 1Université Pierre-et-Marie-Curie, UPMC, Paris VI, 75005 Paris, France2Groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière, AP–HP, service de gynécologie-obstétrique, 75013 Paris, France3Hôpital Tenon, AP–HP, service d’histologie à orientation biologie de la reproduction, CECOS, 75020 Paris, France
Points essentielsLa gonadotoxicité des chimiothérapies et/ou radiothérapies doit être prise en compte afin d’informer et de proposer aux patient(e)s une préservation de la fertilité.La cryoconservation de spermatozoïdes doit être proposée systématiquement avant traitements gonadotoxiques.L’efficacité des analogues de la GnRH, dans le cadre de la préservation de la fertilité, est très controversée.La cryoconservation d’ovocytes et d’embryons nécessite une stimulation de l’ovulation, faisable si le traitement contre le cancer ne doit pas être institué rapidement et si la tumeur n’est pas hormonodépendante.La cryoconservation de cortex ovarien est indiquée si le traitement est fortement gonadotoxique. C’est la seule technique faisable chez la petite fille prépubère.Il est devenu possible de préserver la fertilité des petits garçons prépubères grâce à la cryoconservation de pulpe testiculaire.Il est indispensable d’adresser les patients et/ou leurs parents dans les centres spécialisés en préservation de la fertilité.