Affiliations : 1Service de gynécologie-obstetrique et médecine de la reproduction, CHU d’Amiens, 124, rue Camille-Desmoulins, 80054 Amiens cedex 1, France2Laboratoire de biologie de la reproduction – cytogénétique, CECOS de Picardie, CHU d’Amiens, 124, rue Camille-Desmoulins, 80054 Amiens cedex 1, France
On constate en France un recul de la primo-maternité sous influence de nombreux facteurs socioculturels amenant ainsi à procréer à un âge où la fertilité décroît et où augmentent les risques liés à une grossesse tardive. Le don d’ovocyte en France est soumis à la loi de Bioéthique n’accordant pas de prise en charge au-delà de 43 ans. Ainsi, pour satisfaire leur besoin de maternité, certaines françaises ont recours à un don à l’étranger. Nous rapportons le cas d’une grossesse compliquée issue d’un don d’ovocyte chez une femme de 42 ans et abordons l’importance de la prise en compte des facteurs de risque avant une prise en charge en AMP, ainsi que les questions éthiques soulevées par ce cas. Après un bref rappel du cadre législatif français encadrant la pratique du don d’ovocyte, nous évoquons les pistes d’amélioration de la couverture des besoins de celui-ci en France.
Mot-clés auteurs
Assistance médicale à la procréation (AMP); Assisted reproductive technology (ART); Bioethics law; Don d’ovocyte; Donneuses d’ovocytes; Grossesse tardive; Late pregnancy; Loi de bioéthique; Oocyte donation; Oocyte donors;Don d’ovocyte; Grossesse tardive; Assistance médicale à la procréation (AMP); Donneuses d’ovocytes; Loi de bioéthique;
Sur Google Scholar : Sur le site web de la revue :En bibliothèques :
Exporter
Citer cet article
Lombart M, Cabry R, Boulard V, Lourdel E, Lanta S, Verhoest P, Copin H, Gondry J, Merviel P. Jusqu’où peut-on aller en don d’ovocytes ? Réflexions sur les risques des grossesses tardives. Gynecol Obstet Fertil. 2013 Nov;41(11):672-7.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles). Dernière date de mise à jour : 01/02/2017.