Points essentielsLa greffe de main, réalisée pour la première fois par une équipe française en 1998, a inauguré l’ère des allotransferts fonctionnels dans la chirurgie de transplantation.L’étude pilote, comportant cinq amputés des deux mains ayant eu un double transfert, a permis, avec un recul de trois à douze ans, de constater la qualité fonctionnelle satisfaisante des transferts, une acceptation psychologique et une intégration physiologique surprenantes et l’absence de complications rédhibitoires.En dépit des obstacles qui persistent à ce jour, notamment l’obligation d’un traitement immunosuppresseur à vie, la greffe de main a fait la preuve d’un intérêt indiscutable dans des situations exceptionnelles.