ButRapporter notre expérience dans la prise en charge des fistules vésicovaginales (FVV) posthystérectomie.Patientes et méthodesNous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive colligeant tous les cas de FVV secondaires à une hystérectomie. Les paramètres suivants étaient étudiés : l’âge, la parité, l’indication de l’hystérectomie, les facteurs de risque, le délai de consultation, le type anatomique de FVV, le bilan paraclinique, la voie d’abord et les résultats de la cure.RésultatsQuartorze cas étaient recensés sur une période de dix ans. Toutes les hystérectomies avaient été réalisées par une laparotomie. L’âge moyen des patientes était de 54,3 ± 13 ans. L’hystérectomie avait été réalisée devant un fibromyome utérin dans huit cas, un cancer du col de l’utérus dans quatre cas, une ménométrorragie dans un cas et un choriocarcinome dans un cas. Quatre patientes avaient eu une radiothérapie néoadjuvante. Le délai moyen de consultation était de 13,5 ± 18 mois. L’examen sous-valve mettait en évidence 11 FVV de type 1 et trois FVV de type 2. L’urographie intraveineuse était normale chez sept patientes et objectivait une urétérohydronéphrose de stade III chez une patiente. La FVV était abordée par voie haute dans dix cas dont cinq par voie transpéritonéovaginale et cinq par voie transvésicale pure. Les suites opératoires étaient simples chez 11 patientes (78 %) mais marquées par des complications représentées par une fistule vésicocutanée, une suppuration pariétale et un échec.ConclusionDans cette courte série de fistules vésicovaginales posthystérectomie traitées par laparotomie, nous avons observé un taux de guérison satisfaisant malgré une morbidité psychosociale importante.