Rickettsia sibirica mongolitimonaea été isolée pour la première fois il y a presque 20 ans en Asie, mais cette bactérie est présente en réalité sur au moins trois continents. Elle peut être transmise à l’homme, selon les zones géographiques, par des tiques de la familleHyalomma, particulièrement agressives pour l’homme, ainsi que parRhipicephalus pusillus. Peu de cas humains ont été décrits à ce jour, pour la majorité en France, sur la côte méditerranéenne. Cette bactérie est responsable chez l’homme d’une maladie appelée « lymphangitis-associated rickettsiosis », encore peu connue des cliniciens. Une lymphangite « en corde » et des adénopathies douloureuses fébriles, associées à une ou de multiples escarres cutanées après piqûre de tique, sont les éléments cliniques les plus évocateurs de ce diagnostic surtout s’ils surviennent au printemps. La maladie guérit généralement sans séquelles. Le traitement de référence est la doxycycline.