Points essentielsLe concept de « Chest Pain Unit » est né aux États-Unis, dans les années 1980. L’intérêt de la transposition, en France, de ce concept américain ne va pas de soi.Une prévalence de facteurs de risque cardiovasculaire et de la maladie coronaire et une organisation de soins urgents radicalement différents en sont les premières limites.L’analyse médico-économique du recours aux « Chest Pain Unit » ne semble pas favorable. La seule expérience française publiée n’apporte pas d’arguments convaincants.En conséquence, dans le système français, le recours précoce au SAMU-Centre 15, la prise en charge médicale préhospitalière et l’accès direct à la salle de cathétérisme ou à l’unité de soins intensifs de cardiologie doivent demeurer la règle.Cette stratégie est associée aux délais de prise en charge les plus courts et à une réduction de morbi-mortalité. L’éducation en ce sens du patient à risque vasculaire (cardiologique et neurologie) doit être favorisée.