Points essentielsLa prévalence du tabagisme reste élevée chez les sujets âgés.La mortalité des fumeurs âgés est multipliée par 2 à 3 par rapport à celle des sujets qui n’ont jamais fumé et 70 % des décès liés au tabagisme surviennent au-delà de 60 ans.Le tabagisme reste un facteur de risque de décès prématuré, y compris chez les sujets les plus âgés, avec une perte d’au moins dix ans d’espérance de vie par rapport aux non-fumeurs.Le sevrage tabagique augmente l’espérance de vie même chez les sujets de plus de 60 ans avec une réduction relative du risque de décès de l’ordre de 20 à 30 %, y compris au-delà de 80 ans.Le bénéfice le plus rapide et le plus important est cardiovasculaire, particulièrement dans le cadre de la prévention secondaire. Ce bénéfice augmente avec l’ancienneté du sevrage, d’où l’importance d’un sevrage le plus précoce possible.Le sevrage n’est pas plus difficile que chez les sujets jeunes et répond de façon équivalente aux différentes approches thérapeutiques.Il est essentiel d’arrêter de fumer le plus tôt possible, mais il n’y a pas d’âge au-delà duquel cela soit totalement inutile.