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Formation à la gestion des situations violentes en contexte hospitalier

Auteurs : Bataille B, Mora M1, Blasquez S2, Moussot P-E1, Silva S3, Cocquet P1
Affiliations : 1Pôle urgence–réanimation–Smur, centre hospitalier de Narbonne, boulevard Dr-Lacroix, 11100 Narbonne, France2Service de psychologie, université des sciences humaines le Mirail, 31000 Toulouse, France3Pôle anesthésie–réanimation, centre hospitalier universitaire, CHU Purpan, place du Dr-Baylac, 31059 Toulouse cedex 9, France
Date 2013 Mars, Vol 32, Num 3, pp 165-169Revue : Annales françaises d'anesthésie et de réanimationType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; DOI : 10.1016/j.annfar.2012.12.010
Article original▪
Résumé

ObjectifsÉvaluer la typologie des violences au sein du pôle urgence–réanimation–Smur, rechercher l’état psychophysiologique des sujets face aux agressions et proposer une formation adaptée.Type d’étudeÉtude monocentrique, observationnelle.Patients et méthodesUn premier questionnaire anonyme a été distribué auprès de l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale de notre pôle urgence–réanimation–Smur (hôpital de Narbonne). Les paramètres étudiés comprenaient : la démographie de la population, le questionnaireTrait Anxiety Inventory de Spielberger, la typologie des agressions ainsi que l’état psychophysiologique des sujets face à l’agression. Après formation par un expert des situations de crise. Un second questionnaire évaluait la satisfaction vis-à-vis de la formation dispensée par un négociateur du RAID.RésultatsSur 41 questionnaires, le taux de violences verbales et physiques touchait respectivement 97 % et 41 % des soignants pour une ancienneté médiane de sept ans [1–36]. Quatre-vingt-cinq pour cent des personnes étaient demandeuses d’une formation en psychologie du conflit et 93 % souhaitaient une formation axée sur la gestuelle de défense. Le premier motif d’agression retenu était secondaire à la prise de drogue ou d’alcool. L’effet tunnel en situation de stress n’était identifié que chez 34 % des personnes, 20 % ignorant sa nature. Vingt et un pour cent des personnes adoptant une distance de sécurité de plus de 1 m lors d’un conflit avaient été agressées physiquement contre 63 % pour celles restant à moins de 1 m (p = 0,03). La formation axée sur la gestion psychologique du conflit et la gestuelle de défense a été jugée satisfaisante par l’ensemble du personnel y ayant participé (note médiane 9/10 [7–10]).ConclusionLa violence verbale et physique touchant les services d’urgence est un phénomène fréquent justifiant une formation appropriée. Celle proposée incluait, d’une part, la compréhension des mécanismes de désamorçage de la situation conflictuelle, d’autre part, la formation à une gestuelle de défense et de maîtrise de soi en situation de stress.

Mot-clés auteurs
Violence; Hôpital; Formation;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Bataille B, Mora M, Blasquez S, Moussot P-E, Silva S, Cocquet P. Formation à la gestion des situations violentes en contexte hospitalier. Ann Fr Anesth Reanim. 2013 Mar;32(3):165-169.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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