ContexteRevue de la littérature concernant la balance bénéfices–risques de la conservation ovarienne lors de la réalisation d’hystérectomies pour pathologie bénigne chez les patientes ménopausées à risque non majoré de cancer de l’ovaire.Méthodesnous avons recherché dans Pubmed, Medline toutes les références (en Anglais, et Français) sur les évènements survenant après réalisation d’une annexectomie bilatérale lors d’une hystérectomie pour pathologie bénigne et la réduction du risque de cancer ovarien chez les patientes ménopausées non à risque majoré.RésultatsDans la littérature, il existe des arguments en faveur de l’ovariectomie bilatérale chez les patientes ménopausées non à risque majoré de cancer ovarien (réduction du risque de carcinome ovarien, prévention de la pathologie ovarienne organique et suppression des douleurs pelviennes chroniques liées aux adhérences péri-ovariennes), d’autres contre (carence androgénique, impact éventuel sur la densité osseuse, impact cardiovasculaire et augmentation de la mortalité globale) mais il n’existe pas d’argument formel permettant de recommander une attitude plutôt qu’une autre avant l’âge de 65 ans. Au-delà de cet âge, la littérature est en revanche parfaitement claire et une annexectomie est préférable.ConclusionLes bénéfices et risques relatifs de l’ovariectomie bilatérale lors de la réalisation d’une hystérectomie pour pathologie bénigne, même chez les patientes ménopausées doivent être discutées au cas par cas entre praticien avant l’âge de 65 ans, au-delà, il est préférable de réaliser une annexectomie bilatérale.