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Hémorragie du post-partum liée à des plaies de la filière génitale : étude de 44 cas

Auteurs : Maraux B1, Ricbourg A1, Brugier C1, Chagnaud S1, Fargeaudou Y2, Rossignol M3, Barranger E
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique, hôpital Lariboisière, GH Saint-Louis Lariboisière, AP–HP, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France2Service de radiologie interventionnelle, hôpital Lariboisière, GH Saint-Louis Lariboisière, AP–HP, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France3Département d’anesthesie réanimation, hôpital Lariboisière, GH Saint-Louis Lariboisière, AP–HP, 2, rue Ambroise-Paré, 75010 Paris, France
Date 2013 Décembre 22, Vol 41, Num 12, pp 692-695Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2012.09.027
Article original
Résumé

ObjectifLes plaies de la filière génitale sont responsables d’hémorragies potentiellement graves du post-partum et sont souvent sous-estimées. L’objectif de ce travail a été d’analyser les particularités de prise en charge dans un centre d’accueil de référence des plaies de la filière génitale associées à une hémorragie grave de la délivrance (HDD).Patientes et méthodesToutes les femmes transférées pour prise en charge d’une HDD liée à une plaie de la filière génitale entre janvier 2008 et avril 2011 ont été incluses dans cette étude observationnelle. Deux populations de patientes avec plaie de la filière génitale ont été définies : patientes avec plaie dite « complexe » et patientes avec plaie dite « simple ».RésultatsQuarante-quatre patientes ont été prises en charge pour une plaie de la filière génitale. L’âge moyen des patientes était de 30,6 ans (17–41 ans). Toutes les patientes ont accouché par voie vaginale, avec l’aide d’une extraction instrumentale dans 70,5 % des cas. À l’exception d’une patiente, toutes les patientes avaient eu une révision du col et de la filière vaginale sous valve avant transfert. Vingt neuf patientes (70,7 %) avaient bénéficié d’une suture de la filière génitale dans leur maternité d’origine. Sur le site de transfert, les patientes, ayant une plaie dite « simple » ont, dans 54,5 % des cas, eu une prise en charge réanimatoire seule contre 33,3 % pour celles ayant une plaie dite « complexe ». Dans 39,4 % des cas une embolisation artérielle a été nécessaire pour le groupe de patientes avec plaies « complexe » contre 9,1 % dans le groupe plaie « simple ».Discussion et conclusionLes plaies de la filière génitale sont une cause grave d’HDD. Leur prise en charge doit être multidisciplinaire associant des mesures rapides et adaptées (réanimation, embolisation et/ou chirurgie). La séquence de ces différents traitements est fonction de l’état clinique de la patiente et justifie d’un transfert dans un centre de référence surtout en cas de lésions compliquées de la filière génitale.

Mot-clés auteurs
Hémorragie de la délivrance; Plaie de la filière génitale; Embolisation; Hystérectomie d’hémostase;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Maraux B, Ricbourg A, Brugier C, Chagnaud S, Fargeaudou Y, Rossignol M, Barranger E. Hémorragie du post-partum liée à des plaies de la filière génitale : étude de 44 cas. Gynecol Obstet Fertil. 2013 Déc 22;41(12):692-695.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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