IntroductionLe diagnostic de maladie d’Alzheimer (MA) ne peut être établi avec certitude que grâce à des preuves anatomopathologiques ou la découverte de mutations génétiques. Les critères diagnostiques actuels s’appuient sur des outils d’imagerie et biologiques innovants, afin de détecter les signes de la pathologie dès les stades les plus précoces, et ce avec les meilleures sensibilité et spécificité possibles.État des connaissancesLes progrès en neuro-imagerie ont permis de développer différents outils d’aide au diagnostique, comme l’évaluation de l’atrophie cérébrale en imagerie par résonance magnétique (IRM), et l’étude du métabolisme cérébral en tomographie par émission de positons (TEP). De plus, l’utilisation des marqueurs biologiques in vivo, combinée aux critères cliniques, permet de discriminer les patients à des stades de plus en plus précoces. C’est le cas de l’étude des concentrations en protéines tau et bêta-amyloïde dans le liquide céphalo-rachidien, et de la fixation de radioligands spécifiques de l’amyloïde.Perspectives, conclusionsLes outils d’aide au diagnostic sont de plus en plus nombreux et performants. Au vu de l’hétérogénéité clinique des patients, il apparaît essentiel d’associer différentes méthodes d’investigation pour pouvoir poser un diagnostic le plus précoce et le plus fiable possible.