Depuis 30 ans, la mortalité cardiovasculaire a baissé. Cela est lié d'une part à une prise en charge plus précoce et plus agressive de l'accident aigu, d'autre part au développement du traitement préventif. Mais les maladies cardiovasculaires restent la première cause de morbi-mortalité dans la plupart des pays développés, en France chez la femme et chez les sujets de plus de 65 ans. D'où la nécessité de dépister les sujets à haut risque cardiovasculaire avant toute complication afin de les traiter précocement et de manière intensive. Il s'agit d'une prise en charge globale du risque, qui est multifactoriel, aboutissant à un traitement reposant sur l'evidence based medicine mais adapté à chaque patient et nécessitant sa participation à la prévention. C'est une médecine « 4P »: prédictive, préventive, personnalisée et participative.