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Différences d’espèces en cause et de résistance aux fluoroquinolones des souches isolées dans les bactériuries selon leur caractère nosocomial, lié au soin ou communautaire

Auteurs : Tassain J1, N’Guyen Y, Batalla A2, Duval V3, Guillard T3, De Champs C3, Strady C2
Affiliations : 1CHU de Reims, hôpital Robert-Debré, service de médecine interne, maladies infectieuses et immunologie clinique, 51100 Reims, France2Université de Reims Champagne-Ardenne, UFR médecine, 51095 Reims cedex, France3CHU de Reims, hôpital Robert-Debré, laboratoire de bactériologie, virologie, hygiène, 51100 Reims, France
Date 2012 Décembre, Vol 41, Num 12 Pt 1, Part 1, pp e586-e593Revue : La Presse médicaleType de publication : étude comparative; article de périodique; DOI : 10.1016/j.lpm.2012.04.025
Article original
Résumé

Intérêt du travailDécrire et comparer les espèces et les profils de résistance aux antibiotiques des bactéries isolées parmi les bactériuries hospitalières par rapport à celles des laboratoires de ville, et parmi les bactériuries liées au soin par rapport à celles communautaires.MéthodesÉtude épidémiologique descriptive transversale au sein des laboratoires de bactériologie du centre hospitalier universitaire (CHU) et de la ville de Reims, la semaine du 21 au 26 juin 2010. Un questionnaire standardisé a été rempli après entretien téléphonique auprès du prescripteur.RésultatsCent quatre-vingt-neuf souches bactériennes ont été isolées sur 179 examens cytobactériologiques des urines. La répartition de ces souches était la suivante : 107 en ville et 82 au CHU correspondant à 136 souches communautaires, 22 liées au soin et 31 nosocomiales. Davantage de bactéries à Gram positif et de souches résistantes à l’ofloxacine ont été observées parmi les souches du CHU (p = 0,001 etp = 0,015 respectivement) et parmi celles liées au soin (p = 0,01 etp = 0,003 respectivement). En analysant les seules entérobactéries ou l’espèceEscherichia coli, le taux de résistance à l’ofloxacine statistiquement plus élevé parmi les souches liées au soin ou du CHU, disparaissait. Les souches d’entérobactéries résistantes à l’ofloxacine étaient statistiquement plus souvent résistantes à toutes les autres classes d’antibiotiques à l’exception des furanes.PerspectivesLes souches isolées dans les bactériuries liées au soin sont plus à risque d’être résistantes à l’ofloxacine principalement du fait d’une plus grande proportion de bactéries à Gram positif, mais aussi du fait d’une tendance non statistiquement significative de plus grande résistance à l’ofloxacine des entérobactéries isolées. Beaucoup d’études ne se concentrent que sur les entérobactéries, et les données de cette étude doivent être confirmées sur de plus grands échantillons afin de définir la pertinence de la classification liée au soin, en termes de prédiction de résistance à l’ofloxacine.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Tassain J, N’Guyen Y, Batalla A, Duval V, Guillard T, De Champs C, Strady C. Différences d’espèces en cause et de résistance aux fluoroquinolones des souches isolées dans les bactériuries selon leur caractère nosocomial, lié au soin ou communautaire. La Presse médicale. 2012 Déc;41(12 Pt 1):e586-e593.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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