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Facteurs associés à un mauvais contrôle de la pression artérielle chez les hypertendus noirs africains : étude transversale de 456 hypertendus burkinabé

Auteurs : Yaméogo NV, Kagambèga LJ1, Millogo RCG1, Kologo KJ1, Yaméogo AA1, Mandi GD1, Ilboudo E1, Toguyeni BJY1, Samadoulougou AK1, Zabsonré P1
Affiliations : 1Service de cardiologie, CHU Yalgado Ouedraogo, 03 BP, 7022 Ouagadougou, Burkina Faso
Date 2013 Février, Vol 62, Num 1, pp 38-42Revue : Annales de cardiologie et d'angéiologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.ancard.2012.05.001
Article original
Résumé

IntroductionL’hypertension artérielle (HTA) du sujet noir est plus fréquente, plus précoce et cliniquement plus sévère. La baisse des chiffres tensionnels et le contrôle du risque cardiovasculaire global constituent deux objectifs cardinaux du traitement de l’HTA. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la proportion d’HTA non contrôlée chez les hypertendus suivis en ambulatoire et de rechercher les facteurs associés à ce mauvais contrôle.Patients et méthodeIl s’agit d’une étude transversale descriptive incluant 456 hypertendus connus et suivis en ambulatoire. La prise de la pression artérielle était faite entre huit et 12 heures, aux deux bras, en décubitus dorsal, après un respect de huit minutes en moyenne de repos. Nous avons recherché les facteurs de risque cardiovasculaire classiques (âge supérieur ou égal à 45 ans pour l’homme et 55 ans pour la femme, sédentarité, surpoids/obésité, tabac, diabète et dyslipidémie) et calculé le risque cardiovasculaire global selon le modèle de Framingham. Était considérée comme tension artérielle non contrôlée une PAS supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une PAD supérieure ou égale à 90 mmHg. Une analyse univariée puis multivariée par régression logistique (grâce au programme SPSS version 17) ont été menées à la recherche de facteurs associés au mauvais tensionnel.RésultatsNous avons recruté 456 hypertendus dont 259 femmes (56,8 %). Les facteurs de risque cardiovasculaire modifiables outre l’HTA étaient dominés par les dyslipidémies (29,8 %) et le diabète (24,6 %). Le risque cardiovasculaire global calculé selon la méthode de Framingham était faible dans 21,3 %, modéré dans 34,0 %, élevé dans 24,8 % et très élevé dans 19,9 % des cas. La proportion d’HTA non contrôlée était de 54,2 % (n = 247 dont 126 femmes et 121 hommes). Ce mauvais contrôle tensionnel était lié (analyse multivariée) à l’âge supérieur ou égal à 60 ans, le bas niveau socioéconomique, le risque cardiovasculaire élevé à très élevé, la monothérapie antihypertensive, la durée du traitement supérieure ou égale à dix ans, un traitement associé et l’inobservance thérapeutique.ConclusionPlus de la moitié des hypertendus dans notre étude étaient mal contrôlés par le traitement antihypertenseur. Les facteurs de ce mauvais contrôle étaient l’âge supérieur ou égal à 60 ans, le bas niveau socioéconomique, le risque cardiovasculaire élevé à très élevé, la monothérapie antihypertensive, la durée du traitement supérieure ou égale à dix ans, un traitement associé et l’inobservance thérapeutique.

Mot-clés auteurs
HTA; Contrôle; Sujet noir; Afrique;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Yaméogo NV, Kagambèga LJ, Millogo RCG, Kologo KJ, Yaméogo AA, Mandi GD, Ilboudo E, Toguyeni BJY, Samadoulougou AK, Zabsonré P. Facteurs associés à un mauvais contrôle de la pression artérielle chez les hypertendus noirs africains : étude transversale de 456 hypertendus burkinabé. Annales de cardiologie et d'angéiologie. 2013 Fév;62(1):38-42.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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