Aujourd’hui atteindre le poids sec chez les patients dialysés reste difficile, étant donné le régime trop riche en sel et le temps de dialyse raccourci au cours des 40 dernières années. Nous rapportons ici le cas d’un patient de 55 ans, d’origine soudanaise, traité par hémodialyse chronique et présentant une prise de poids interdialytique excessive et une hypertension artérielle difficilement contrôlable. Pour résoudre ce problème, après échec des mesures classiques, nous avons instauré un traitement par bains chauds, de 30 minutes chacun, les jours de non-dialyse. Par la suite, tous les paramètres cliniques se sont améliorés, incluant le profil kaliémique. Dans cet article, nous ferons le point sur l’histoire, la pathophysiologie, l’efficacité et les effets secondaires de cette technique quasi oubliée.