ButÉtablir une revue de la littérature concernant l’hypothèse d’un dysfonctionnement du système nerveux autonome dans le syndrome d’hyperactivité vésicale idiopathique de la femme.MéthodeRevue systématique de la littérature (Pubmed, Medline, Cochrane database) concernant le syndrome d’hyperactivité vésicale de la femme et les explorations cardiovasculaires du système nerveux autonome (variabilité de la fréquence cardiaque et tests cardiovasculaires). Mots clés utilisés : hyperactivité vésicale, incontinence urinaire, femme, urgenturie, système nerveux autonome.RésultatsL’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) chez des patientes ayant un syndrome d’hyperactivité vésicale et des témoins a mis en évidence des paramètres de VFC différents entre ces deux populations, soit une hypertonie sympathique relative dans le syndrome d’hyperactivité vésicale. Les tests cardiovasculaires sympathiques semblaient plus fréquemment altérés dans le syndrome d’hyperactivité vésicale.ConclusionL’ensemble de ces études suggère une dysfonction du système nerveux autonome sympathique dans le syndrome d’hyperactivité vésicale idiopathique de la femme, mais les méthodologies sont trop variables et les effectifs trop faibles pour permettre d’établir un lien physiopathologique certain.