ButRapporter le cas d’une jeune patiente qui a présenté une bilatéralisation à distance d’une occlusion de la veine centrale de la rétine associée à un syndrome des anti-phospholipides primaire (SAPL), rapidement amélioré par un traitement anticoagulant systémique.Cas cliniqueUne jeune patiente âgée de 18 ans a consulté pour une baisse d’acuité visuelle unilatérale gauche suite à une occlusion de la veine centrale de la rétine. Trois ans plus tard, le tableau clinique est complété par une occlusion de la veine centrale de la rétine de l’œil controlatéral. Les examens sanguins ont révélés un syndrome des anti-phospholipides primaire. La patiente a été traitée par une anticoagulation systémique.RésultatsUn mois après le diagnostic et le traitement de l’occlusion de la veine centrale de la rétine de l’œil gauche, la patiente a interrompu le traitement anticoagulant. L’évolution a été défavorable entrainant une perte sévère de la vision. Trois ans plus tard, après récidive controlatérale, le traitement anticoagulant systémique a été réintroduit.ConclusionEn cas d’occlusion de la veine centrale de la rétine du sujet jeune, les examens hématologiques doivent être réalisés afin de diagnostiquer un SAPL. Un traitement rapide et efficace est recommandé afin de préserver des dommages rétiniens. Le risque de récidive thrombotique met en jeu le pronostic vital et fonctionnel.