ObjectifsComparer les âges gestationnels de naissance et l’incidence de la prématurité inférieure à 37 semaines d’aménorrhée (SA) selon la durée d’hospitalisation des patientes avec une menace d’accouchement prématuré dans les grossesses simples.Patientes et méthodesDevant le manque de bénéfices d’une hospitalisation prolongée, les effets néfastes retrouvés dans la littérature, une modification de protocole a été appliquée dans notre hôpital universitaire de niveau 3. Nous comparons dans une étude rétrospective avant–après le groupe A (décembre 2006–avril 2008) avec une hospitalisation jusqu’à 32 ou 34 SA et le groupe B (mai 2008–février 2010) avec un retour précoce à domicile si l’examen cervical est inchangé par rapport à l’admission.RésultatsUn total de 140 patientes ; 70 dans chaque groupe. La durée d’hospitalisation est significativement plus courte pour le groupe B (5,4 vs 11,4 jours ;p < 0,05). Le nombre d’accouchements prématurés spontanés est de 14 (20 %) et 21 (28,6 %) dans chaque groupe respectivement (A et B) (p > 0,05). Les âges gestationnels à la naissance sont comparables (335/7 et 330/7 SA ; ns) dans les deux groupes respectivement. Si l’on étudie le sous-groupe des patientes qui sont rentrées à domicile quelle que soit la durée d’hospitalisation, l’âge gestationnel de naissance est comparable (384/7 vs 380/7 SA ; ns) ainsi que le taux de prématurité (< 37 SA) : 17,2 % vs 22,4 % ; ns.Discussion et conclusionCette étude suggère qu’une hospitalisation plus courte ne diminue pas le terme d’accouchement et n’augmente pas le taux de prématurité.