Affiliations : 1Service de pneumologie, hôpital Cochin (AP–HP), 27, rue du Faubourg Saint-Jacques, 75679 Paris cedex 14, France2Université Paris-Descartes, 12, rue de l’école de médecine, 75270 Paris cedex 06, France
Les épanchements pleuraux à éosinophiles ont des causes multiples. Nous rapportons le cas d’un homme de 40 ans qui a développé un épanchement pleural à éosinophiles associé à une hyperéosinophilie sanguine neuf semaines après l’introduction d’un traitement par l’acide valproïque. La recherche des causes habituelles de pleurésie à éosinophiles s’est révélée négative. À l’arrêt de l’acide valproïque, l’éosinophilie sanguine et l’épanchement pleural ont rapidement diminué. La persistance d’un épanchement pleural résiduel a conduit à l’introduction de corticoïdes oraux permettant une disparition rapide et totale de l’épanchement. L’acide valproïque est une cause rare d’épanchement pleural à éosinophiles. L’épanchement régresse habituellement à l’arrêt du traitement mais sa guérison peut nécessiter une corticothérapie orale en cure courte.
Mot-clés auteurs
Épanchement pleural à éosinophiles; Acide valproïque; Hyperéosinophilie; Épanchement pleural iatrogène;