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Association hémorragies cérébrales et rétiniennes chez 2 enfants : ne pas conclure trop vite au diagnostic d’enfant secoué

Auteurs : Botte A1, Mars A2, Wibaut B3, De Foort-Dhellemmes S4, Vinchon M5, Leclerc F
Affiliations : 1Service de réanimation pédiatrique, faculté de médecine, université de Lille-Nord de France, hôpital Jeanne-de-Flandre, CHU de Lille, 54, avenue Eugène-Avinée, 59037 Lille cedex, France2Service d’accueil des urgences pédiatriques, hôpital Roger-Salengro, CHU de Lille, Lille cedex, France3Laboratoire d’hématologie, hôpital cardiologique, CHU de Lille, Lille cedex, France
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Date 2012 Janvier, Vol 19, Num 1, pp 42-46Revue : Archives de pédiatrieType de publication : présentations de cas; article de périodique; DOI : 10.1016/j.arcped.2011.10.006
Fait clinique
Résumé

Nous rapportons 2 observations pour lesquelles le tableau clinique initial, associant des hémorragies cérébrales (HC) et des hémorragies rétiniennes (HR), était très évocateur de syndrome du bébé secoué (SBS). Après enquête étiologique, il s’agissait respectivement d’une maladie hémorragique tardive du nourrisson par hypovitaminose K et d’une hémophilie A sévère. La présence d’HR est une manifestation cardinale du SBS, bien qu’elle n’en soit pas pathognomonique. Aucune HR n’est spécifique du SBS : dans la majorité des cas de SBS, les HR sont bilatérales prédominant au pôle postérieur ; en aucun cas le caractère unilatéral de ces HR ne doit faire réfuter le diagnostic de maltraitance. La relation entre la sévérité des lésions ophtalmologiques et cérébrales a été décrite dans le SBS, mais ne dispense pas d’une démarche clinique étiologique rigoureuse, puisque l’association HR et HC a été décrite dans d’autres affections. Il convient de réaliser, notamment, une exploration complète de la coagulation, même si le contexte clinique paraît évocateur de SBS. Il s’agit d’éviter de méconnaître une situation de maltraitance et de ne pas poser trop hâtivement ce diagnostic, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur la vie familiale. La difficulté peut être liée à la multiplicité des intervenants et à leur interprétation des faits. Ces 2 observations soulignent l’intérêt de travailler en équipe, incluant les hémobiologistes afin d’explorer au mieux la coagulation et de bien interpréter les résultats.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Botte A, Mars A, Wibaut B, De Foort-Dhellemmes S, Vinchon M, Leclerc F. Association hémorragies cérébrales et rétiniennes chez 2 enfants : ne pas conclure trop vite au diagnostic d’enfant secoué. Arch Pediatr. 2012 Jan;19(1):42-46.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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