Se connecter
Rechercher

De la radiothérapie guidée par l’image à la radiothérapie guidée par la dose

Auteurs : Cazoulat G1, Lesaunier M1, Simon A1, Haigron P1, Acosta O1, Louvel G2, Lafond C2, Chajon E2, Leseur J2, de Crevoisier R2
Affiliations : 1LTSI, université de Rennes-1, 35000 Rennes, France2Centre Eugène-Marquis, rue de La-Bataille-Flandres-Dunkerque, CS 44229, 35042 Rennes cedex, France
Date 2011 Décembre, Vol 15, Num 8, pp 691-698Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : présentations de cas; article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; DOI : 10.1016/j.canrad.2011.05.011
Article original
Résumé

ObjectifsEn cas de déplacement tumoral, la radiothérapie guidée par l’image basée sur l’utilisation de la tomographie conique permet de replacer la tumeur sous l’accélérateur. Les déformations anatomiques nécessitent cependant une ou plusieurs nouvelles planifications, impliquant une estimation de la dose cumulée, séance après séance. C’est l’objectif de cette étude.Patients et méthodesDeux exemples d’arcthérapie avec modulation d’intensité sont présentés : un cas d’irradiation prostatique de 80 Gy avec recalage quotidien prostatique par tomographie conique et un d’irradiation de la sphère ORL de 70 Gy avec scanographie hebdomadaire avec calcul de distribution de dose. La dose cumulée a été calculée point par point sur la scanographie de planification. Pour cela, une déformation a été calculée par recalage déformable (avec un algorithme des Démons) entre la scanographie de planification et les tomographies coniques acquises en cours de traitement, puis appliquée à la distribution de dose correspondante avec interpolation trilinéaire. Finalement, la dose cumulée a été comparée à la dose planifiée.RésultatsEn cas d’irradiation prostatique la dose « cumulée » correspondait à la dose planifiée pour la prostate. Elle était supérieure à la dose planifiée, à partir de la dernière semaine d’irradiation, pour le rectum et la vessie. Les volumes de paroi rectale recevant 50 Gy et plus (V50) étaient de 20 % au moment de la planification et de 26 % en fin de traitement, ce qui correspond à un taux de toxicité rectale (NTCP) augmenté de 14 %. Pour la paroi vésicale, les V50 étaient respectivement de 73 % et 82 %. En cas d’irradiation ORL, la dose cumulée dépassait la dose planifiée à partir de la cinquième semaine d’irradiation, ce qui suggère la nécessité d’une nouvelle planification avant cinq semaines. La dose moyenne aux parotides passait de 46 Gy (dose planifiée) à 54 Gy (dose cumulée) en fin de traitement. Le taux de diminutions du flux salivaire était augmenté de 19 %.ConclusionLe recalage élastique permet d’estimer la dose cumulée délivrée dans les différentes structures anatomiques. Une validation sur fantômes numériques et physiques est néanmoins nécessaire avant évaluation clinique.

Mot-clés auteurs
Radiothérapie guidée par l’image; Radiothérapie guidée par la dose;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Cazoulat G, Lesaunier M, Simon A, Haigron P, Acosta O, Louvel G, Lafond C, Chajon E, Leseur J, de Crevoisier R. De la radiothérapie guidée par l’image à la radiothérapie guidée par la dose. Cancer Radiother. 2011 Déc;15(8):691-698.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 17/11/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.