IntroductionLa néovascularisation myopique est la première cause de néovaisseaux choroïdiens chez le sujet jeune. Le seul traitement à avoir l’autorisation de mise sur le marché est la photothérapie dynamique à la visudyne (PDT). Le but de cette étude était de comparer l’efficacité du traitement par ranibizumab au traitement par PDT.Patients et méthodesÉtude rétrospective comparant le traitement par ranibizumab au traitement par PDT chez des patients avec néovaisseaux choroïdiens myopiques. Chaque patient a bénéficié d’un examen ophtalmologique complet.RésultatsVingt-sept yeux de 25 patients naïfs traités par PDT (groupe 1) et 18 yeux de 17 patients naïfs traités par IVT de ranibizumab (groupe 2) ont été étudiés. Les données démographiques et le degrés de myopie étaient similaires entre les deux groupes. L’AV médiane initiale était de 20/80 pour le groupe 1 et de 20/160 pour le groupe 2 (p = 0,37). À un an l’AV médiane était de 20/80 pour le groupe 1 (p = 0,32) et de 20/63 dans le groupe 2 (p = 0,04). Une amélioration de trois lignes ou plus était présente à un an dans 23,1 % et dans 27,3 % des cas respectivement dans les groupe 1 et 2 (p = 0,53). Une perte de trois lignes ou plus était présente à un an dans 34,6 % des cas dans le groupe 1 et dans 9,1 % des cas dans le groupe 2 (p = 0,21).ConclusionCette étude confirme la supériorité du traitement par anti-VEGF par rapport à la PDT dans cette indication. S’il est licite de se poser la question d’une étude prospective comparative, il semble peu éthique de mener actuellement une telle étude.