Les techniques sérologiques communément utilisées dans le diagnostic de la toxoplasmose exposent à des difficultés dans l’interprétation des titres des immunoglobulines G (IgG) à la limite de la détectabilité ou discordants entre les tests utilisés.ObjectifLe but de ce présent travail était d’évaluer l’apport de l’immunoblot dans la détection des IgG spécifiques dans la toxoplasmose acquise de l’immunocompétent et particulièrement dans le cas des titres d’IgG douteux ou discordants enenzyme-linked immunosorbent assay(Elisa) et/ou en immunofluorescence indirecte (IFI).Matériel et méthodesNous avons testé trois groupes de sérums. Le premier est formé par 87 sérums positifs, le deuxième par 33 sérums négatifs et le dernier par 29 sérums douteux.RésultatsL’analyse des résultats obtenus avec le premier et le deuxième groupe nous a permis d’identifier les bandes 30 kDa et 32 kDa comme marqueurs de l’infection toxoplasmique. La présence simultanée de ces deux bandes sur un blot a une sensibilité de 91,56 %, une spécificité de 96,96 %, une VPP de 98,70 %, une VPN de 74,40 % et un indice de Youden de 0,88. Nos résultats suggèrent que la présence de ces deux bandes est un critère fiable pour la confirmation de la présence d’IgG anti-toxoplasmiques dans le sérum correspondant. L’immunoblot nous a permis de conclure quant au statut immunitaire de 27 (93,1 %) patients du troisième groupe où la sérologie était équivoque ou discordante selon l’Elisa et/ou l’IFI.ConclusionL’immunoblot est d’un apport important dans la détection des titres d’IgG douteux ou discordants.