Le contrôle de la ventilation lors de l'état de veille, au repos, et lors du sommeil du sujet transplanté n'est pas différent de celui du sujet sain, ce qui suggère que les afférences pulmonaires jouent un rôle négligeable dans le contrôle de la ventilation de l'homme adulte au repos. Les résultats concernant la réponse ventilatoire au gaz carbonique et à l'exercice du sujet transplanté sont contradictoires et ne permettent pas de conclure sur le rôle de l'innervation pulmonaire dans ces types de réponses intégrées. Par contre, l'unanimité semble faite concernant l'existence d'une hyperactivité bronchique à la stimulation cholinergique, cette dernière étant attribuée à une hypersensibilité de dénervation des bronches. La théorie réflexe de la toux est confortée par les expériences faites chez le sujet transplanté.