L'incontinence urinaire de la femme en France est un enjeu de santé publique en raison de sa fréquence et de ses conséquences sur la vie des 20 à 30 % des femmes concernées. La prévalence de cette affection est très largement sous-estimée en raison de nombreux facteurs dus à la fois à la population des femmes qui consultent peu et aux méthodes de recueil imparfaites. Cette prévalence va augmenter dans les années à venir en raison du vieillissement de la population issue du baby-boom. Malgré cela, et en dépit des progrès réalisés dans les traitements de l'incontinence urinaire de la femme, sa prise en charge est encore imparfaite. Une meilleure formation des médecins et des acteurs paramédicaux (kinésithérapeutes, infirmières...) est nécessaire afin de répondre au mieux à la demande de ces patientes.