En France, l’activité de transplantation rénale à partir de donneur vivant est inférieure à 10 % malgré la révision de la loi bioéthique en 2004. Pourtant, l’avantage pour les receveurs est actuellement bien établi, la durée de demi-vie d’un transplant à partir d’un don vivant est bien supérieure à celle d’un transplant à partir d’un donneur cadavérique. Le prélèvement rénal peut se faire par chirurgie classique (lombotomie) ou par voie cœlioscopique, fonction de l’habitude et de l’expérience du chirurgien avec l’absence de mise en évidence de supériorité d’une technique sur l’autre. La mortalité chez le donneur est faible et le retentissement sur la fonction rénale reste peu important.