Le diagnostic des tumeurs du ventricule latéral peut s’avérer particulièrement ardu, même pour un neuropathologiste entraîné. Cette localisation concentre à la fois des entités histologiques exceptionnelles (neurocytome, astrocytome sous-épendymaire à cellules géantes…), mais aussi des lésions moins rares mais d’aspect très déroutant (en particulier par la fréquence des sous-types « à cellules claires »). Depuis quelques années, les outils diagnostiques se sont enrichis de marqueurs immunohistochimiques et moléculaires performants, permettant de mieux adapter la prise en charge oncologique concertée des patients.