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La nécessité de distinguer le jugement et le choix subjectif dans les neurosciences cognitives de la morale.

Auteurs : Tassy S1
Affiliations : 1Pôle universitaire de psychiatrie, Hôpital Sainte-Marguerite, Marseille, France.
Date 2011 Octobre 21, Vol 27, Num 10, pp 889-94Revue : Médecine sciencesType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1051/medsci/20112710018
Résumé

Les neurosciences cognitives ont permis d’importantes avancées dans la compréhension des fondements biologiques de notre moralité. Mais la dissociation qui existe souvent entre les actions et les jugements moraux qui les précèdent reste inexplorée. Des indices font penser que le jugement moral serait différent du choix comportemental parce qu’il n’implique pas de conséquences personnelles directes. Les protocoles souvent utilisés qui reposent sur des dilemmes moraux devraient donc être distingués selon que les questions portent sur un jugement objectif sans conséquences : « est-il acceptable de ? » ou un choix comportemental avec conséquences personnelles potentielles : « accepteriez-vous de ? ». En effet, ce changement de référentiel impliquerait des processus cognitifs différents et pourrait donc constituer un paramètre essentiel de l’étude de notre moralité.

 Source : EDP Sciences
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Tassy S. La nécessité de distinguer le jugement et le choix subjectif dans les neurosciences cognitives de la morale. Médecine sciences. 2011 Oct 21;27(10):889-94.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/11/2017.


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