Si les nouvelles thérapies ciblées antiangiogéniques présentent un profil de tolérance plutôt satisfaisant, elles ne sont pas dénuées d'effets indésirables. Les voies de signalisation et/ou récepteurs inhibés par ces nouvelles molécules étant souvent aussi physiologiquement exprimés dans la peau ou ses annexes, la toxicité cutanée est volontiers au premier plan. Cet article décrit les principales manifestations dermatologiques induites par ces différentes molécules dont l'efficacité antitumorale est liée à leur activité partielle ou exclusive antiangiogénique : sorafénib, sunitinib, pazopanib, vandétanib, évérolimus, temsirolimus ou bévacizumab.