Ces quarante dernières années, la mortalité par cancer du sein est en diminution. En Belgique, la survie globale est de 76%. Cette évolution est, en partie, due à l’amélioration du traitement systémique grâce à l’introduction de la chimiothérapie dans les années 70 puis l’arrivée des anthracyclines, des taxanes et des thérapies ciblées. La chimiothérapie est un traitement important dans la prise en charge du cancer du sein. Cependant, afin de diminuer la toxicité et d’augmenter l’efficacité et les résultats à long terme dans les prochaines années, une meilleure sélection des patients qui vont réellement bénéficier du traitement est indispensable. Cibler une population spécifique devient une priorité. Dans cet article, nous discutons des facteurs pronostiques et prédictifs de réponse au traitement, de la place de la chimiothérapie néo-adjuvante et de l’importance de la balance risque/bénéfice à court et long termes dans nos algorithmes thérapeutiques.