La pathologie mammaire regroupe un vaste ensemble d’entités dont l’analyse macroscopique et microscopique reste fondamentale. L’observation de la morphologie tissulaire et cellulaire permet, dans la majorité des cas, de distinguer le caractère bénin ou malin d’une lésion et d’apporter aux médecins cliniciens des informations essentielles pour la prise en charge de la patiente. Les avancées technologiques en matière d’immunohistochimie et de biologie moléculaire ont permis de préciser les diagnostics et d’apporter des arguments supplémentaires à valeur pronostique et prédictive de la réponse thérapeutique. La classification de l’OMS dont la dernière édition date de 2003 différencie, sur la base de la morphologie et du profil immunohistochimique, 21 entités de carcinome invasif et 2 catégories de néoplasie intra-épithéliale. Il existe également des pathologies plus rares (maladie de Paget, tumeurs phyllodes, sarcomes, lymphomes, …). Celles-ci ne seront pas envisagées dans cet article.