La chirurgie tubaire nécessite une gestuelle fine. Sa complexité, la difficulté de son apprentissage, sa faible reconnaissance à l’heure de la T2A et les réussites de l’Assistance médicale à la procréation (AMP) ont failli sonner le glas de cette chirurgie. Néanmoins, réalisée dans des mains entraînées, la chirurgie tubaire permet d’éviter des prises en charge en AMP inutiles et même d’offrir des grossesses dans les cas d’échec des techniques médicales. Dans ce contexte, il est légitime de se demander si l’apport des nouvelles technologies au bloc opératoire, comme l’utilisation d’une assistance robotisée, permettent d’appliquer plus aisément les principes de la microchirurgie sur un segment tubaire particulièrement complexe à opérer : le segment proximal.