Le nouveau-né est prédisposé à des phénomènes moteurs de sémiologie apparemment proche mais dont les mécanismes sousjacents et les étiologies peuvent être radicalement différents. Une analyse sémiologique fine, aidée au besoin par un enregistrement EEG vidéo, doit permettre de distinguer trémulations, myoclonies et convulsions qui sont les plus fréquents. Il ne faut pas méconnaître des manifestations motrices plus rares comme l’hyperekplexie et la myotonie. Le contexte de survenue, le caractère isolé ou associé à d’autres mouvements anormaux ou à des anomalies de l’examen clinique sont les éléments essentiels de l’orientation étiologique. Une démarche diagnostique précise est nécessaire pour éviter le traitement abusif de manifestations bénignes.