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Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible et éclampsie : étude descriptive de 13 cas au Maroc

Auteurs : Araqi-Houssaini A, Salmi S1, Moussaid I1, Guennoun MA1, Elyoussoufi S1, Miguil M1, Adil A2, El Moutawakil B3, Rafai MA3, Slassi I3
Affiliations : 1Service d’anesthésie-réanimation obstétricale, centre hospitalier universitaire Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc2Service de radiologie centrale, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc3Service de neurologie, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc
Date 2011 Novembre, Vol 167, Num 11, pp 812-819Revue : Revue neurologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.neurol.2011.03.007
Mémoire
Résumé

IntroductionLa survenue d’une encéphalopathie postérieure réversible au cours de l’éclampsie est une éventualité connue mais rare. Nous en rapportons les caractéristiques cliniques, radiologiques et évolutives.MéthodesUne étude rétrospective a été réalisée de janvier 2005 à avril 2010 incluant tous les cas deposterior reversible encephalopathy syndrome(PRES) survenus sur un terrain d’éclampsie hospitalisés au service d’anesthésie-réanimation obstétrical du CHU de Casablanca.RésultatsTreize cas de PRES sur éclampsie ont été colligés, l’âge moyen était de 29 ans (18–42). La pression artérielle systolique et la pression artérielle diastolique à l’admission étaient supérieures à 150 et 100 mmHg respectivement dans dix cas. Les signes retrouvés étaient : une cécité régressive dans cinq cas, des signes neurologiques de localisation présents dans quatre cas. Les complications associées étaient une thrombopénie dans dix cas, une cytolyse hépatique dans huit cas, un Hellp syndrome chez neuf patientes, une insuffisance rénale aiguë chez deux patientes. Les régions cérébrales les plus fréquemment touchées étaient les territoires pariétaux et occipitaux (13 cas), suivies par les régions temporales, frontales, et les ganglions de la base (huit cas chacune). Le recours à la ventilation assistée (VA) plus de 24 heures fut nécessaire chez cinq patientes. Le décès a compliqué l’évolution de quatre de nos patientes, aucun n’était directement imputable au PRES lui-même ; toutes les quatre avaient un Hellp syndrome et ont nécessité une VA supérieure à 48 heures. L’évolution a été marquée dans les autres cas par une régression totale des atteintes neurologiques.ConclusionCe travail souligne la gravité du syndrome d’encéphalopathie postérieure « réversible » sur terrain d’éclampsie.

Mot-clés auteurs
Hellp syndrome; Prééclampsie; Imagerie par résonance magnétique; Grossesse;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Araqi-Houssaini A, Salmi S, Moussaid I, Guennoun MA, Elyoussoufi S, Miguil M, Adil A, El Moutawakil B, Rafai MA, Slassi I. Syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible et éclampsie : étude descriptive de 13 cas au Maroc. Rev. Neurol. (Paris). 2011 Nov;167(11):812-819.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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