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Dermo-hypodermites bactériennes et fasciites nécrosantes: 104 observations au togo.

Auteurs : Saka B1, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Boukari T, Pitché P, Tchangaï-Walla K
Affiliations : 1Service de dermatologie, CHU Tokoin, Lomé, Togo.
Date 2011 Avril, Vol 71, Num 2, pp 162-4Revue : Médecine tropicale : revue du Corps de santé colonialType de publication : article de périodique;
Résumé

Objectifs. Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives des dermo-hypodermites bactériennes (DHB) rencontrées en milieu hospitalier à Lomé (Togo). Malades et méthode: Etude rétrospective portant sur les cas de DHB observés dans les services de dermatologie et de médecine interne du CHU de Lomé de janvier 1999 à décembre 2009. Résultats. Cent quatre patients ont été hospitalisés pour une DHB durant la période d'étude. L'âge moyen des patients était de 42,9 ± 16,1 ans et le sex-ratio (H/F) de 0,89. La sérologie VIH était positive chez 10 des 37 patients chez qui elle avait été réalisée. Les localisations observées étaient les jambes et pieds dans 93 cas (89,4%), le membre inférieur en totalité dans 4 cas (3,9%), les membres supérieurs dans 4 cas (3,9%), les cuisses dans 2 cas (1,9 %) et les fesses dans 1 cas (0,9%). Les principaux facteurs loco-régionaux et généraux relevés étaient: l'existence d'une porte d'entrée (89 cas), l'utilisation de produits dépigmentants (11 cas), l'infection à VIH (10 cas), un antécédent d'érysipèle (9 cas) et un lymphœdème (8 cas). Le traitement de première intention a été la Pénicilline G chez 90 patients. Sept patients ont eu une fasciite nécrosante (DHB-FN). Ces formes étaient associées à l'infection par le VIH dans 2 cas, à la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdien (AINS) dans 2 cas et aux pratiques cosmétiques dépigmentantes dans un cas. Nous avons noté 2 décès, tous dans le groupe des fasciites dont un était infecté par le VIH. Une récidive a été notée chez 8 patients et des séquelles à type d'éléphantiasis du membre inférieur chez 7 patients. Discussion. Notre étude montre une incidence inchangée des DHB en milieu hospitalier à Lomé. Nos résultats documentent la fréquence des pratiques cosmétiques dépigmentantes et de l'infection par le VIH parmi les facteurs de risque des DHB au Togo.

Mot-clés auteurs
Bactériose; Erysipèle; Fasciite nécrosante; Hypodermite; Médecine tropicale; Virus immunodéficience humaine;
 Source : John Libbey Eurotext
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Saka B, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Boukari T, Pitché P, Tchangaï-Walla K. Dermo-hypodermites bactériennes et fasciites nécrosantes: 104 observations au togo. Med Trop. 2011 Avr;71(2):162-4.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 10/07/2018.


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