Se connecter
Rechercher

Complications hématologiques malignes, en particulier lymphoprolifératives, après transplantation

Auteurs : Caillard S, Imhoff O1, Moulin B1
Affiliations : 1Service de néphrologie-transplantation, hôpitaux universitaires de Strasbourg, 1, place de l’Hôpital, 67091 Strasbourg, France
Date 2011 Novembre, Vol 7, Num 6, pp 500-512Revue : Néphrologie et ThérapeutiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.nephro.2011.03.005
Expertise Médicale Continue en néphrologie
Résumé

Les hémopathies après transplantation représentent une complication évolutive préoccupante en transplantation d’organes. Elles regroupent plusieurs entités cliniques, lymphome non hodgkinien, myélome et maladie de Hodgkin, dont la physiopathologie, la symptomatologie, la prise en charge et l’évolution sont différentes, bien que partageant certaines similitudes. Parmi les différents facteurs incriminés dans la lymphomagenèse, le rôle de l’immunosuppression et du virus Epstein-Barr (EBV) vient au premier plan. Une primo-infection ou une réactivation de l’infection EBV associée à une profonde diminution de l’immunité cellulaire T induite par le traitement immunosuppresseur représentent une situation particulièrement à risque de survenue de lymphome, dont l’expression clinique, histologique et phénotypique reste très protéiforme. Les mécanismes de l’oncogénicité virale liée à l’EBV font intervenir l’expression de certains gènes de latence ainsi que des cytokines de type Th2 favorisant la prolifération B. Différentes méthodes de surveillance de la réplication de l’EBV ont été développées, permettant de proposer une baisse de l’immunosuppression et d’instaurer un traitement antiviral avant le développement de véritables lymphoproliférations, dont le traitement reste encore imparfaitement codifié et repose essentiellement sur l’immunothérapie et la chimiothérapie. Le myélome et la maladie de Hodgkin sont des pathologies plus rares après transplantation et leur prise en charge s’apparente davantage à celle du sujet immunocompétent. Le risque de récidive d’un myélome préexistant, d’une amylose ou d’une maladie de dépôt de chaînes légères paraît important après transplantation et seuls les patients dont le traitement hématologique a permis une disparition du clone sécréteur devraient pouvoir bénéficier d’une transplantation. En revanche, la greffe de patients ayant un antécédent de maladie de Hodgkin semble relativement raisonnable.

Mot-clés auteurs
Transplantation; Lymphoprolifération; Myélome; Maladie de Hodgkin; Virus Epstein-Barr; Immunosuppression;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Caillard S, Imhoff O, Moulin B. Complications hématologiques malignes, en particulier lymphoprolifératives, après transplantation. Néphrologie et Thérapeutique. 2011 Nov;7(6):500-512.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.