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Anesthésie et maladie de Parkinson

Auteurs : Chhor V1, Karachi C2, Bonnet A-M3, Puybasset L1, Lescot T
Affiliations : 1Unité de neuro-anesthésie-réanimation, département d’anesthésie-réanimation, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique-Hôpitaux de Paris, UMPC - université Pierre-et-Marie-Curie-Paris 6, 47–83, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, France2Service de neurochirurgie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, UPMC–université Paris 6, 47–83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France3Département de neurologie, centre d’investigation clinique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, UPMC–université Paris 6, 47–83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France
Date 2011 Juillet-Août, Vol 30, Num 7-8, pp 559-568Revue : Annales françaises d'anesthésie et de réanimationType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.annfar.2011.02.012
Revue générale
Résumé

ObjectifMettre à jour les connaissances actuelles concernant la prise en charge périopératoire des patients atteints d’une maladie de Parkinson.Type d’étudeRevue générale.Synthèse des donnéesLa maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative fréquente (environ 150 000 cas en France) dont l’incidence est de dix à 15 patients pour 100 000 habitants par an. La maladie de Parkinson est liée à une dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques de la substance noire compacte à l’origine de la voie nigrostriée. Il en résulte une diminution des concentrations de dopamine striatale. Le traitement médicamenteux est substitutif et comporte une gamme de thérapeutiques dopaminergiques, dont la principale est la lévodopa (L-dopa), précurseur immédiat de la dopamine. Les autres thérapeutiques sont les agonistes dopaminergiques qui agissent directement sur les récepteurs dopaminergiques. À l’heure actuelle, aucun traitement n’est capable de traiter la cause de la maladie, qui est inconnue. Depuis une dizaine d’années, la stimulation cérébrale profonde a révolutionné la prise en charge de certains patients parkinsoniens. Cette technique réversible, adaptable et de faible morbidité permet de corriger les symptômes dopasensibles et d’améliorer les complications motrices induit par le traitement au long cours par la L-dopa, c’est-à-dire les fluctuations et les dyskinésies. L’objectif de cette revue est de rappeler les différentes complications périopératoires pouvant survenir chez ces patients, qu’elles puissent êtres liées à la maladie ou bien aux traitements, de faire le point sur les éléments clés de la prise en charge périopératoire et de fournir une aide standardisée à l’évaluation préopératoire.

Mot-clés auteurs
Maladie de Parkinson; Anaesthésie; Stimulation cérébrale profonde; Périopératoire; Traitements;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Chhor V, Karachi C, Bonnet A-M, Puybasset L, Lescot T. Anesthésie et maladie de Parkinson. Ann Fr Anesth Reanim. 2011 Jui;30(7-8):559-568.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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