Les infarctus cérébelleux peuvent être difficiles à diagnostiquer car le tableau clinique est souvent dominé par des symptômes peu spécifiques orientant plutôt vers une pathologie bénigne. Lorsque les infarctus du cervelet sont associés à une atteinte du tronc cérébral, la sémiologie est plus riche et relègue au second plan les signes cérébelleux purs. Quelle que soit la topographie de l’infarctus, une parfaite connaissance de l’organisation des territoires des artères cérébelleuses est nécessaire. Cette connaissance est indispensable pour établir avec précision le diagnostic, comprendre les mécanismes et organiser la prise en charge. Des algorithmes cliniques de prise en charge des vertiges, des céphalées ou des vomissements, permettraient de mieux sélectionner les candidats à l’imagerie cérébrale. Ainsi, l’identification précoce des patients qui portent un risque élevé de détérioration ultérieure permettrait d’améliorer le pronostic des infarctus des territoires des artères cérébelleuses.