Le temps, sculpteur de la cellule ? - Représentation en sciences du vivant (7).
Auteurs : Amblard F1, Coscoy SLe monde vivant est par essence dynamique. La cause est entendue, de l’échelle la plus macroscopique de l’évolution ou de l’écologie à la plus microscopique, avec l’exemple de l’activité moléculaire des enzymes transformant leur cible chimique ou actionnant nos muscles. Avec l’émergence de nouvelles méthodes d’imagerie, on ne conçoit plus l’étude complète d’un phénomène cellulaire sans en donner une description « filmée » montrant sa géométrie et ses caractéristiques temporelles. Il en résulte une accumulation de données « dynamiques » dont la signification physiologique profonde est peu questionnée. Prenant appui sur des résultats récents, nous proposons ici quelques pistes de réflexion sur le rôle du temps comme déterminant essentiel de la dépense métabolique, de l’organisation des macromolécules à la morphogenèse et à la stabilisation des tissus.